En ce mardi 5 décembre, l’heure est aux classiques du cinéma avec : Le Magicien d’Oz. Si vous aussi, vous avez découvert ce film à l’époque où vous passiez les vacances chez vos grands-parents, la suite est pour vous. Réalisé en 1939 par Victor Fleming et adapté du roman, homonyme, pour enfants, Le Magicien d’Oz est autant un classique du 7ème art, qu’un classique de Noël.
Ce film musical, réalisé, en Technicolor, par les studios d’Hollywood, réunit tous les éléments du parfait conte initiatique que l’on digère avec plaisir lors d’une froide soirée d’hiver : une héroïne (Dorothy) accède à un monde fantastique (le pays d’Oz), dans lequel elle doit accomplir différentes étapes jusqu’à un certain but (la Cité d’Emeraudes). Revoir Le Magicien d’Oz, c’est découvrir les trouvailles de l’époque, terriblement ingénieuses mais également terriblement kitsch aujourd’hui. C’est aussi réécouter Judy Garland interpréter le cultisme « Somewhere Over the Rainbow », (qui aurait cru qu’il serait repris au ukulélé des années plus tard). Enfin, c’est s’intéresser d’un peu plus près aux différentes théories qui entourent le film  – à savoir la plus célèbre  – qui voudrait que cette œuvre soit une métaphore du populisme et du nationalisme américain, comme pourrait l’illustrer cette réplique prononcée par Dorothy à son retour au Kansas : « On n’est jamais aussi bien que chez soi ».

Dans tous les cas, en cette période de fête et de froid, on retiendra surtout le côté « régressif » – au sens positif du terme – et rafraîchissant de l’œuvre. Et oui, ça fait un bien fou de s’affaler dans son canapé et de retrouver son âme d’enfant, un sourire niais au bout des lèvres, un peu comme celui de Dorothy quand elle s’adresse à son petit chien Toto.

Laura Bonnet

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