– Gary Ross ; 2018 –
Après avoir suivi les aventures de Danny Ocean et sa bande de malfrats durant trois volets, la saga Ocean’s continue et nous présente un nouveau membre de la famille, Debbie Ocean, la sœur de Danny.
Un braquage ambitieux
Après avoir passé cinq ans en prison, Debbie Ocean est libérée. À peine sortie, cette femme, qui ne manque certainement pas de culot, prévoit d’ores et déjà son prochain coup : le vol d’un des colliers les plus protégés du monde, valant pas moins de 150 millions de dollars. Avec sa partenaire de crime, Lou, elle monte une équipe de choc, 100% féminine formée par la bijoutière Amita, l’hackeuse Nine Ball, la receleuse Tammy, la styliste de mode Rose et la pickpocket arnaqueuse Constance. Enfermé dans les sous-sols de la bijouterie Cartier, qui a créé le bijou, Debbie a un plan ingénieux pour le faire sortir de son coffre blindé. Elle fait en sorte que Rose soit employée par Daphné Kluger, une actrice alors au sommet de sa popularité, pour élaborer sa tenue pour une des cérémonies les plus prestigieuses et exclusives d’Amérique : le MET Gala. Tout ce qu’il reste à faire est de convaincre Cartier de laisser Daphné porter le collier tant convoité au Gala et de le voler durant la soirée. Autant dire que le braquage est risqué et doit être parfaitement exécuté si nos criminelles ne veulent pas se faire attraper.
Film de trop ou spin-off revigorant la franchise ?
Après Ghostbusters, c’est donc au tour d’Ocean’s de proposer son spin off féminin. Et on ne peut nier que le seul casting donne l’eau à la bouche : Sandra Bullock (Debbie), Cate Blanchett (Lou), Helena Bonham Carter (Rose), Anne Hathaway (Daphné Kluger), Sarah Paulson (Tammy), Mindy Kalling (Amita) ou encore Rihanna (Nine Ball), autant de femmes talentueuses qui livrent des performances plus que convaincantes.
En outre, le scénario est réellement bien ficelé. Le suspens est bien entretenu et cela jusqu’à la fin du film, ce qui permet de maintenir la curiosité du spectateur qui voudra savoir comment cette histoire se termine finalement et donc garder son attention. Le long métrage passe assez de temps sur la préparation du casse pour qu’on puisse se familiariser avec les différents personnages et les apprécier assez pour qu’on en vienne presque à vouloir qu’elles réussissent leur vol sans se faire prendre et à retenir d’autant plus son souffle au moment du braquage.
Tout est très bien calculé, peut être même un peu trop. Certains penseront peut-être que, malgré quelques difficultés, le casse est un peu trop parfait pour être satisfaisant. Mais même si Ocean’s 8 n’est pas le film policier du siècle, il reste divertissant et met en scène des personnages intéressants et charismatiques qu’on aimerait bien revoir.
En définitive, Ocean’s 8 s’inscrit assez bien dans l’univers de la saga Ocean’s avec des personnages culottés et des scènes d’actions haletantes rythmées par une touche d’humour toujours bien amené. Sans être révolutionnaire, ce film permet tout de même d’introduire des femmes fortes, indépendantes et libres qui prouvent qu’elles peuvent être tout aussi douées, voir plus, que leurs collègues masculins et cela fait toujours plaisir.
Amélie G.
Comments by Amélie Guichard